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Horloge "Monde" :

Indication de l'heure de tous les pays







Horloge mécanique présentant l'heure de tous les fuseaux horaires sur un seul cadran ainsi que les mouvements de la terre et de la Lune.


Fonctionnement de l'heure :

Une longue aiguille indique les 60 minutes de l'heure en un tour complet de cadran, dans le sens traditionnel. Quand cette aiguille arrive à la 60eme minute, elle déclenche un mécanisme qui fait tourner le disque central d'un 24eme en sens anti-horaire (inverse du sens traditionnel) : chacun des 24 fuseaux horaires se voit alors compté d'une heure de plus. Pour plus d'animation, et sans que cela soit nécessaire, ce disque fait un tour complet plus une heure.

Le fuseau 180°, en bas du cadran, à l'opposé du méridien 0° de Greenwich, porte la ligne de changement de date : c'est un jour nouveau pour les pays qui franchissent cette ligne.

La remise à l'heure se fait en tournant à la main l'aiguille des minutes dans le sens horaire ; cette remise à l'heure du cadran n'entraîne pas la Terre ni la Lune qui doivent être ajustées séparément.

Fonctionnement du globe terrestre :

Celui-ci tourne autour de son axe penché à 23,5° par rapport à la perpendiculaire au plan de l’Écliptique symbolisé par une couronne de métal qui l'entoure. Ce globe tourne conjointement au cadran du ''Monde'', en 24 heures. Néanmoins, on peut le tourner à la main pour présenter à l'observateur le pays où il se trouve, à l'heure où il est à ce moment, le plus simple étant à 12 h (midi).

L'axe penché de la Terre permet la création des saisons.


Fonctionnement de la Lune 

Christian Bernardet a jugé utile d'installer deux Lunes sur cette horloge, une pour chacun des cycles : en effet, on ne peut montrer par un seul exemple le cycle sidéral vu de l'espace et le cycle synodique vu de la Terre.

Ce cycle synodique est de 29 jours 12 heures 44 minutes 2,8 secondes (= 29,53 jours) : la différence de temps qu'il y a entre un cycle sidéral et un cycle synodique, soit 2,209 jours, correspond au temps nécessaire pour retrouver le même alignement entre le Soleil, la Lune et la Terre. Ce temps, de 2,209 jours, multiplié par le nombre de cycles sidéraux en une année

(13,368 cycles) donne 29,53 jours soit un cycle synodique complet.

A défaut de pouvoir montrer la moitié éclairée et la moitié dans l'ombre de la Lune par un éclairage électrique, il a été choisi de les représenter selon la tradition par une moitié peinte en blanc et une moitié peinte en noir (pour imager en fait l'ombre seule qui tourne). Cette Lune pivote sur son axe de droite à gauche en une révolution synodique de 29,53 jours , alors que dans la réalité la Lune fait une rotation sur elle-même de gauche à droite en une révolution sidérale de 27,32 jours : on retrouve la différence évoquée plus haut entre les deux cycles, soit 2,209 jours : le laps de temps parcouru par l'observateur sur l'orbite terrestre le temps d'un cycle lunaire sidéral.

A noter que la durée de la rotation, sur elle même, de la Lune est exactement la même que celle de sa révolution autour de la Terre : c'est pourquoi on n'en voit toujours que la même face depuis la Terre.


Rappel théorique sur les cycles lunaires :

Cycle sidéral de la Lune : Lune ''montante'' et Lune ''descendante''

Définition : c'est la valeur moyenne de temps compris entre deux passages successifs de la Lune en face d'une même étoile fixe dans le ciel, (autre que l'étoile ''Soleil''). Ce cycle sidéral dure 27 jours 7 heures 43 minutes 11,5 secondes (= 27,32 jours). La Lune tournant autour de la Terre indique le cycle sidéral, observé depuis l'espace. On peut constater 4 positions particulières de la Lune : 2 positions opposées où la Lune est exactement dans le même plan que le Soleil et la Lune dit ''plan de l’Écliptique'' (ainsi nommé parce que les éclipses, de Soleil et de Lune, ne peuvent avoir lieu que lorsque la Lune est dans cette position en traversant ce plan, soit dans sa phase montante, soit dans sa phase descendante). A l'extrême de sa phase montante elle se trouve plus haut que l’Écliptique et plus bas, quand elle se trouve à l'extrême de sa phase. descendante.


Cycle synodique : Lune ''croissante'' et Lune '' décroissante ''

Définition : c'est la valeur moyenne du temps qui s'écoule entre deux conjonctions successives de la Lune et du Soleil, ou, ce qui revient au même, entre deux '' Nouvelle Lune ''. La durée de ce cycle est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,8 secondes, soit 29, 530 588 032 jours, soit encore

2 551 442,806 secondes. Ce qui fait une durée théorique d'un jour lunaire de 89 428 '' 328 744 pour une durée de jour terrestre de 86 400''.

Les ''phases'' de la Lune (Lune croissante de la Nouvelle Lune à la Pleine Lune, et décroissante de la Pleine Lune à la Nouvelle Lune) ne sont qu'un jeu d'ombre portée sur la Lune par le Soleil, et n'ont pas d'incidence sur sa rotation et sa révolution.

Ce cycle dit ''synodique'' de la Lune, en montre les ''quartiers'' : ombre projetée par le Soleil et variable selon la position respective de la Terre, du Soleil et de la Lune. Ce quartier d'ombre semble tourner de la droite vers la gauche.

La différence entre ces deux jours, soit 3 028 '' 32, est donc de 50 ' 28 '' 32, retard que prend la Lune sur le Soleil.


Écart de la marche de cette horloge d'avec la réalité : le jour lunaire fourni par cette horloge est de 89 428 '' 256, soit un écart d'avec la réalité de 0 '' 072 par jour ( x 29,530 588 = - 2 '' 12, par mois lunaire). Écart mathématique, qui ne tient pas compte de l'imprécision de l'horloge à pendule (quelques secondes par jour au mieux), mais qui serait vérifié si la marche de l'horloge était gérée par un mécanisme très précis, électrique radio-guidée par exemple. Cependant le créateur de cette horloge a préféré rester dans un fonctionnement uniquement mécanique et supporter cette légère imprécision.



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